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CRITIQUE : SIMPLE COMME SYLVAIN

Osti que c’était bon !


Comprendre l’autre, et surtout, se comprendre soit même. C’est bel et bien les éléments clés des comédies romantiques. Aujourd’hui, Simple comme Sylvain est une merveille de romance venu du Québec. Et pas seulement pour les raisons qu’on pourrait penser. Le film brise complètement les codes des rom-com classique en se posant les questions du désir et de la passion à travers son personnage principal.


Nous y suivons le personnage de Sophia qui ne s’y retrouve plus passionnellement dans son couple, installé depuis 10 ans. Quand soudainement, elle fait la rencontre de Sylvain, elle perçoit cette rencontre comme une révolution. Tant bien qu’elle va renverser ses idées, et par extension, nos idées sur l’amour. C’est une ode à l’écoute personnelle, au laissé aller amoureux, une vraie bouffée d’air frais dans nos pensées préconçues sur ce que c’est que l’amour avec un grand A. Mais alors qu’elles sont précisément les grandes qualités de ce long métrage ?



Je retiens surtout une réalisation impeccable de la part de Monia Choukri parce que tout comme sa protagoniste, elle ose. Elle se permet des zooms audacieux de la mise en scène qui appui à fond les sentiments des personnages et ça fait du bien de voir des visuels ne pas faire semblant et aller au bout de ses idées. Je me rappelle d’énormément de plans, des zooms dans des environnements vastes, des contre jours sublimes, ou encore cette séquence ou Sophia marche seule d’un côté de la route et de l’autre des hommes passent s’en s’arrêter (subtilité 0 mais efficace).


De plus, la bande son est envoutante, nous emportant dans ce tourbillon émotionnel que Monia Choukri nous a concocté avec une maîtrise folle. Une ambiance groovy mais très douce, chaleureuse (qui du coup accompagne bien la lumière et les décors). On sent énormément une inspiration des années 60-70 dans les styles visuels que la réalisatrice invoque. Franchement, ça fait du bien, encore une fois les partis pris assumé font toujours du bien parce qu’ils sont assumés jusqu’au bout. Sans parler de cette utilisation de Still Loving You de Scorpion qui fait toujours du bien à entendre.



Côté acteur, c’est un home run de talent, il n’y a pas une exception qui ferait chuter une moyenne fictive d’acting. Tous sont juste, touchant, et impliqué à 100%. Magalie Lépine-Blondeau scintille de mille feux durant toute l’œuvre. Je rêve de la voir dans d’autres proposition cinématographique, elle s’érige tout en haut avec ses pairs internationaux à mes yeux. Pierre-Yves Cardinal est très ambivalent dans son rôle de Sylvain. D’abord présenter comme un blagueur rustre, mais l’on comprend vite que c’est une guimauve troublée par son environnement qui demande juste un peu d’écoute et un peu de tendresse. Sans parler de tout ceux qui accompagne nos protagonistes, je suis sincèrement tomber en amour d’eux sans jamais m’arrêter.


Sincèrement c’est une ode à l’audace. Osez-vous aventurer dans vos désirs. C’est la réponse que nous attendons. Lorsque nous sommes perdus au niveau relationnel, le film nous rappelles qu’il faut parfois trouver les réponses seules et éviter de se poser trop de questions, au risque de passer à côté des plus beaux moments de nos vies. Merci Monia Chokri de nous proposer cette invitation à l’amour. Et si l’amour, ce n’était pas comme ce bon vieux Sylvain, pas si simple ? Et c’est ça qui en fait toute sa beauté.




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